jeudi 28 juin 2012

Le Livre, "Produit Culturel" ? De l'invention de l'imprimé à la révolution numérique


LE LIVRE, "PRODUIT CULTUREL"  ?

De l'invention de l'imprimé à la révolution numérique 
Gilles Polizzi, Anne Réach-Ngô
Editions Orizons
Universités - Domaine littéraire
SCIENCES HUMAINES EUROPE France


À travers diverses contributions qui explorent la production et la diffusion de l'écrit dans l'Europe de Gutenberg, les auteurs posent les jalons d'une histoire du livre-produit, depuis les imprimés d'Ancien Régime, en passant par l'apparition, au XIXe siècle, du « livre de boulevard » qui s'expose et se vend sans complexe, se diversifie et renouvelle ses stratégies pour conquérir de nouveaux lectorats, jusqu'à son apparente dématérialisation au temps du livre de boulevard » qui s'expose et se vend sans complexe, se diversifie et renouvelle ses stratégies pour conquérir de nouveaux lectorats, jusqu'à son apparente dématérialisation au temps du numérique.

Pour lire un extrait cliquez ici

Retrouvez dans cet ouvrage mon article intitulé « Éditer, publier et écrire 2.0 : Persistance de la culture du livre sur Internet »
 

dimanche 10 juin 2012

From Text(s) to Book(s)

Du 21 au 23 Juin, colloque International à l'université de Lorraine à Nancy:



Ma communication aura lieu le samedi 23 Juin à 11H45 :



Nous pourrions partir des expériences réalisées sur l'objet livre par les membres des Editions Volumiques, qui utilisent la technologie afin de l'augmenter; produisant ainsi des livres munis de circuits électroniques dont les pages se tournent toutes seules, où dont les textes disparaissent sous les yeux du lecteur. Le travail des Editions Volumiques est avant tout plastique, le texte ayant pour le moment une importance mince dans leurs créations, mais il existe un pan de la production littéraire contemporaine qui semble partager ce même fantasme d'un livre augmenté, un livre "branché". A l'heure des nouvelles technologies, s'il est difficile de confiner le texte à son média historique, le livre n'est pas pour autant devenu obsolète. Dans des œuvres comme Corpus Simsi de Chloé Delaume, le texte est mis au centre d'un dispositif transmédiatique qui le fait passer du livre au jeu vidéo, aux performances multimédiatiques en public et au blogue. Dans P.A de Renaud Camus, le livre est accompagné d'un hypertexte informatique, ou encore Level 26 d'Anthony Zuicker invite le lecteur à compléter sa lecture sur le Web avec des vidéos et un blogue. Ces livres, que nous qualifierons de "branchés", proposent une expérience textuelle simultanée où aucun média ne préside à l'autre. Nous chercherons à mettre en lumière ce dispositif textuel hybride, au sein duquel la matérialité du texte est mise en jeu par la multiplication des supports. Ces œuvres ont la particularité d’intégrer les nouveaux médias tout en étant des livres imprimés et c’est dans cette fusion, en forme de réconciliation, que réside leur intérêt principal. Elles se font technotextes (Hayles) ou ergodiques (Aarseth) et proposent un travail réflexif sur cette hybridation médiatique du texte littéraire, démontrant que le livre conserve une place fondamentale dans l'économie littéraire contemporaine et que sa résistance à lieu au sein même de la redécouverte de la matérialité des textes.